Rauer Löwenzahn / Liondent hispide (Leontodon hispidus)

Nicht nur die Arten aus der Gattung Taraxacum, auch die der Gattung Leontodon werden als Löwenzähne bezeichnet. Letztere sogar im wissenschaftlichen Namen. Carl von Linné, der berühmte schwedische Botaniker, der die wissenschaftlichen Artnamen einführte, fasste etliche Korbblütler unter dem Gattungsnamen Leontodon zusammen. Später wurden dann verschiedene Verwandtschaftsgruppen ausgegliedert und bekamen neue Namen. Die allseits bekannte „Pusteblume“ nannte Linné Leontodon taraxacum. Wir haben die Art bzw. Artengruppe, die heute als „Taraxacum spec.“ bezeichnet wird, bereits portraitiert.
Der Raue Löwenzahn besitzt ebenso wie die Taraxacum-Arten nur einen Blütenkorb, der über einen blattlosen Stängel (Schaft) emporragt. Seine Blätter sind rauhaarig, was ihn von Taraxacum officinalis unterscheidet. Doch auch viele andere Arten aus der Familie der Korbblütler haben solche Borstenhaare auf den Blättern. In mageren Wiesen im Pfälzerwald ist der Raue Löwenzahn der dominante Löwenzahn.

Liondent hispide (Leontodon hispidus)

En allemand, les espèces du genre Taraxacum ainsi que celles du genre Leontodon portent le nom de dent-de-lion. Ces dernières même dans leur nom scientifique. Carl von Linné, le fameux botaniste suédois qui a institué les noms scientifiques, a regroupé beaucoup d’astéracées sous le nom générique Leontodon. Plus tard, différents groupes apparentés ont été externalisés et ont obtenu d’autres noms. Le pissenlit bien connu, a été nommé Taraxacum par Linné. Nous vous l’avons déjà présenté sous le nom de « Taraxacum spec. »
Le Liondent hispide possède, comme les autres espèces de Taraxacum, un seul capitule qui s’élance vers le ciel sur une tige sans feuilles. Ses feuilles à poils drus est la caractéristique qui le distingue du Taraxum officinalis. Mais il y a encore d’autres espèces de la famille d’astéracées qui possèdent ces poils drus. Sur les prairies maigres de la forêt du Palatinat, le Liondent hispide est l’espèce dominante.

Bocks-Riemenzunge / Orchis bouc (Himantoglossum hircinum)

Die Bock-Riemenzunge, unverkennbar durch die langen gedrehten „Zungen“ und den Moschus-Geruch, ist neben dem Purpur-Knabenkraut die größte heimische Orchidee. Sie erreicht eine Höhe von bis zu 80 cm. Zusammen mit der Bienen-Ragwurz, die etwas später aufblüht und die wir auch vorstellen werden, ist sie die Orchidee, die aktuell die deutlichsten Ausbreitungstendenzen hierzulande zeigt. In den 1970er Jahren wurde sie in Naturschutzgebieten am Haardtrand, dem Gebirgsrand längs der Deutschen Weinstraße, nachgewiesen. Seit einigen Jahren wird sie gelegentlich aber auch weiter im Inneren des Pfälzerwalds gefunden. Alles spricht dafür, dass die Art vom Klimawandel profitiert. Und – wen wundert das – zunehmend findet man die Bock-Riemenzunge auch am Rand von Straßen, dort wo Hecken und grasige Flächen sich abwechseln. In der Nähe von Neustadt-Gimmeldingen haben wir den hier abgebildeten Albino der Bocks-Riemenzunge entdeckt. Solche Mutationen, denen die Farbpigmente fehlen, gibt es hin und wieder auch im Pflanzenreich. Bilder von typischen Bock-Riemenzungen kann man sich online anschauen, das Internet ist voll davon. Zu Orchideen-Albinos gibt es sogar einen spezielle Internetseite.

Orchis-bouc (Himantoglossum hircinum)

L’Orchic-bouc, reconnaissable à ses lobes rubanés et torsadés ainsi qu’à son odeur musquée est, de pair avec l’Orchis pourpre, la plus grande des orchidées natives que l’on peut rencontrer dans nos régions. Sa hauteur peut atteindre jusqu’à 80cm. Comme c’est également le cas de que l’Ophrys-abeille, qui fleurit un peu plus tard et que nous aurons également l’occasion de vous présenter dans un prochain portrait, l’Orchis-bouc est actuellement l’espèce d’orchidée qui permet de suivre au mieux les tendances actuelles de répartition dans le pays. Dans les années 1970, sa présence a été mise en évidence sur le « Haardrand », le relief montagneux bordant la route du vin allemande. Depuis quelques années, cette plante a été identifiée, occasionnellement, dans de nouvelles zones géographiques, situées plus à l’intérieur des forêts du Palatinat. Ainsi, la répartition géographique de cette plante se voit modifiée et il semblerait bien que cette espèce sache tirer profit du changement climatique. De plus – et qui n’en serait pas étonné – nous pouvons également rencontrer l’Orchis-bouc de plus en plus fréquemment le long des routes, dans des milieux où s’alternent haies et étendues herbeuses.  C’est dans les environs de Gimmeldingen, à Neustadt-an-der-Weinstraße, nous avons découvert l’Orchis-bouc albinos que l’on peut apercevoir sur la photo accompagnant ce portrait. Ce type de mutation, associée à une perte des pigments, se rencontre de temps à autre dans le règne végétal. En ligne, on peut trouver un très grand nombre de photos des Orchis-bouc « typiques ». Il existe même une page internet dédiée entièrement aux Orchidées albinos !

Schwertblättriges Waldvöglein / Céphalanthère à feuilles étroites (Cephalanthera longifolia)

Mit etwas Glück kann auch einer Wanderung durch den Pfälzerwald am Wegesrand das Schwertblättrige Waldvöglein entdeckt werden. Die Orchidee ist aufgrund ihrer strahlend weißen kugelig aussehenden Blüten und den langen schwertförmigen Blättern unverwechselbar. Bei näherer Betrachtung der Blüten erkennt man die Lippe, die vorne orangefarbene Leisten besitzt. Damit werden Insekten angelockt.
Das Schwertblättrige Waldvöglein wächst vorzugsweise auf nicht zu feuchten bis trockenen basenreichen und/oder kalkreichen Böden, dort wo natürlicherweise der Perlgras-Buchenwald vorkommt. Die trockenen Buchenwäldern wurden von Vegetationskundlern nach der Art benannt: Cephalanthero-Fagion (Mitteleuropäischer Orchideen-Kalk-Buchenwald). Die sauren Waldstandorte, auf denen der Hainsimsen-Buchenwald stockt, werden von der Orchidee gemieden. Gelegentlich wird die Art aber auch an Waldwegen an bodensauren Wuchsorten gefunden, wenn diese durch eingebrachten Basaltschotter stark anthropogen verändert sind.

Céphalanthère à feuilles étroites (Cephalanthera longifolia)

Lors d’une randonnée dans les forêts du palatinat vous apercevrez avec un peu de chance sur le bord du chemin, le céphalanthère à feuilles étroites. En raison de ses fleurs sphériques d’un blanc éclatant et de ses longues feuilles lancéolées, cette orchidée ne peut être confondue avec d’autres. Si l’on observe de plus près les fleurs de cette plante, l’on peut reconnaître le labelle taché d’orange. C’est ce dernier qui permet d’attirer les insectes !
Le céphalanthère à feuilles étroites croît principalement sur des sols basiques et/ou acides, peu humides voir secs. Cette plante se rencontre là où s’étendent de manière naturelle des hêtraies à mélique. C’est d’ailleurs en raison de la présence de cette espèce d’orchidée que les hêtraies sèches furent désignées par les naturalistes sous le nom de Cephalantero-Fagion (Hêtraies calcicoles médio-européennes). Généralement le céphalanthère ne se recontre pas dans les hêtraies à luzule, qui sont des stations forestières plus acides. Cependant, cette espèce se rencontre parfois tout de même sur des sols acides, par exemple au long de chemins qui ont subi de fortes modifications anthropogènes par l’ajout de morceaux de basalte concassé.

Klatschmohn / Coquelicot (Papaver rhoeas)

Diese leuchtend rot blühende Pflanze mit dem abstehend behaarten Blütenstiel und den dicken, eiförmigen Samenkapseln kennen sicherlich alle. Allerdings hat sich die Umgebung geändert, in der wir dem Klatschmohn begegnen. Unsere Großeltern kennen wahrscheinlich noch sommerlich bunte Getreidefelder, in denen neben der angebauten Kultur auch roter Mohn, blaue Kornblume und gelbe Saatwucherblume als Ackerbegleitarten gedeihen konnten. Die intensive Saatgutreinigung und der umfangreiche Herbizideinsatz haben die Farbe leider aus den Äckern verschwinden lassen. Der Klatschmohn konnte sich aber zum Glück auf alternative Fläche retten, wo er ebenfalls offenen Boden, den er als Lichtkeimer benötigt, finden kann. So dürfen wir uns heute über bunte Straßenböschungen und Brachflächen freuen und seit neuester Zeit auch wieder über Klatschmohn am Ackerrand. Die winzigen Samen werden vom Wind, von Tieren und von uns Menschen verbreitet. Diese Pflanze ist eine Art, die wir in der Rheinebene häufiger antreffen als im Pfälzerwald.  Auf basenreichen Lehmböden gedeiht der Klatschmohn am besten.

Coquelicot (Papaver rhoeas)

Nous connaissons probablement tous cette plante aux fleurs rouge vif, à la tige velue aux poils hérissés et dont les fruits sont des capsules obovales. Toutefois, l’environnement dans lequel nous pouvons rencontrer le coquelicot à lui quelque peu changé. Nos grands-parents se rappellent probablement encore des champs céréaliers colorés, dans lesquels cohabitaient en été d’une part les cultures et d’autres part la flore messicole (« flore accompagnatrice des moissons »), parmi laquelle faisait partie le coquelicot, le bleuet ou encore le chrysanthème des blés. L’intensification de la pratique du tri des semences et l’utilisation, répandue, d’herbicides ont malheureusement été des facteurs menant à la disparition de cette belle palette de couleurs florales de nos champs. Le coquelicot a cependant su se « sauver » et s’adapter, en s’installant dans de nouveaux milieux de vie sur lesquels il peut trouver les sols nus et ainsi une luminosité suffisante afin que la germination des graines puisse avoir lieu. Ainsi aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir à la vue des bords de route et jachères colorées par la présence du coquelicot et même, depuis peu, le retrouver en bordure des champs cultivés. Ses minuscules graines sont dispersées par le vent, les animaux ou encore les humains. Cette plante est une espèce que nous retrouvons plus fréquemment dans la plaine du Rhin que dans la forêt du Palatinat. C’est sur des sols basiques que le coquelicot prospère le mieux.

Wiesen-Kerbel (Anthriscus sylvestris)

Aufgrund seiner Größe schwer zu übersehen, ist er sicherlich jedem schonmal aufgefallen: Der Wiesenkerbel blüht zurzeit als einer der ersten Vertreter seiner Familie (Doldenblütler) und ist als Nährstoffzeiger vor allem auf fetteren Wiesen zu finden. Anhand seiner gefiederten Blätter und der zu Dolden zusammengesetzten Blüten ist der Wiesen-Kerbel nur schwer von anderen Doldenblütlern zu unterscheiden. Als besseres Erkennungsmerkmal gilt der auffällig gekerbte Stängel, der nicht gefleckt und unter den Knoten nicht verdickt ist. Mit der Bestimmung der recht ähnlichen Doldengewächse sollte man sich besonders gut auskennen, wenn man in Erwägung zieht, mit den essbaren Blättern des Wiesen-Kerbels seinen Speiseplan zu erweitern – es besteht die Gefahr einer Verwechselung mit zum Teil hochgiftigen Vertretern dieser Pflanzenfamilie. Beispielsweise blüht aktuell ebenfalls der sehr giftige Taumel-Kälberkropf (Chaerophyllum temulum) und später folgt der tödlich giftige Gefleckte Schierling (Conium maculatum).

Cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris)

Grâce à sa hauteur, le cerfeuil sauvage que vous avez déjà sûrement remarqué, saute aux yeux. En ce moment, le cerfeuil sauvage fleurit comme premier représentant de cette espèce (famille des Apiaceae) et pousse surtout sur les prairies plus eutrophes. Avec ses feuilles branchues et les fleurs groupées en ombelle, le cerfeuil sauvage est difficile à distinguer des autres ombellifères. La caractéristique, la plus frappante est la tige extrêmement entaillée qui n’est pas tâchée et qui n’est pas bulbeuse sous le nœud. Si vous voulez ajouter le cerfeuil sauvage à votre salade, il faut bien s`y connaître pour ne pas se tromper ! En effet, il est très facile de confondre le cerfeuil sauvage avec d’autres espèces toxiques de la même famille. Le Cerfeuil penché (Chaerophylllum temulum) toxique, p. ex. fleurit aussi actuellement et la Grande ciguë (Conium maculatum) mortelle fleurit plus tard dans l’année.

Scharfer Hahnenfuß / La renoncule âcre (Ranunculus acris)

Wer taucht denn hier die Nasswiese und das Tal in Gelb und Rosa-Rot. Die Kuckucks-Lichtnelke, die für das Rosa-Rot verantwortlich ist, haben wir schon vorgestellt. Für das Gelb ist der Scharfe Hahnenfuß verantwortlich. Er wird ebenso wie einige weitere gelbblühende Kräuter auch als Butterblume bezeichnet. Mit einigen dieser so genannten Arten hat man früher tatsächlich Butter gelb nachgefärbt. Früher war dieses Buttergelb in Mode, gegenwärtig wird meistens hellere Butter bevorzugt. Wie auch immer: Den Scharfen Hahnenfuß darf man dafür nicht verwenden, denn er enthält für uns giftige Inhaltsstoffe.
Es gibt hierzulande eine ganze Reihe von gelbblühenden Hahnenfuß-Arten, weißblühende sind dagegen selten. Die Blätter des Scharfen Hahnenfuß sind gleichmäßig tief eingeschnitten ohne dass ein Blattabschnitt sich deutlich absetzt. Die Kelchblätter sind nicht zurückgeschlagen. Die eine oder andere Hahnenfuß-Art werden wir im Rahmen dieser Serie noch vorstellen.

 La renoncule âcre (Ranunculus acris)

Qui est-ce qui change les prés humides et la vallée en jaune et rose-rouge ? La Lychnide fleur de coucou, dont nous vous avons déjà parlé est responsable de la couleur rose-rouge. La couleur jaune vient de la Renoncule âcre. Parmi les herbes qui fleurissent également jaune, la Renoncule âcre est aussi connue sous le nom de « bouton d’or ». En allemand on la connaît sous le nom de « fleur de beurre » car autrefois, les gens jaunissaient le beurre à l’aide de quelques espèces. C’était la mode d’avoir un beurre jaune, aujourd’hui, on préfère un beurre plus clair. Quoi qu’il en soit, la Renoncule âcre n’est pas utilisable pour cela car elle contient des substances toxiques.

Au Palatinat, il existe beaucoup d’espèce de renoncules fleurissant jaune, celles à fleurs blanches sont beaucoup plus rares. Ses feuilles sont taillées régulièrement sans qu’une partie soit divisée de l’autre. Les sépales poussent décollées sans toucher la tige. Dans le cadre de cette série, nous vous présenterons encore d’autres espèce de renoncules.

Mäusewicke (Ornithopus perpusillus)

 

Mit der Mäusewicke präsentieren wir hier auch schon unseren nächsten Schmetterlingsblütler. Diese Schönheit, die auf sandigen Magerweiden im Pfälzerwald nicht selten ist, wird vermutlich wenigen Naturfreunden bekannt sein. Grund dafür ist ihre geringe Größe. Die Blattfiederchen sind nur 2 bis 5 mm lang. Die zartrosa Blüten sind ebenso winzig. Im Gegensatz zu den echten Wickenarten (Vicia diff.) und den Platterbsen-Arten (Latyrus diff.) befindet sich am Ende der Fiederblätter keine Ranke, sondern ein weiteres endständiges Fiederblättchen. Deutschlandweit betrachtet ist die Art nur lückig verbreitet. In der norddeutschen Geest befinden sich die größten Vorkommen.

Ornithopus perpusillus

Avec l’Ornithopus perpusillus, nous vous présentons déjà notre prochaine espèce de Fabacée. Cette beauté que l’on trouve assez souvent dans les prairies sablonneuses n’est pas très connue parmi les amis de la nature. Cela est dû à sa petite taille. Les feuilles ne mesurent que 2 à 5 mm et les fleurs rose tendre sont également minuscules        . Contrairement aux vraies espèces de vesce (Vicia diff.) et aux espèces de gesse (Latyrus diff.), on ne trouve pas de vrille à la pointe de la feuille, mais une seule dernière feuille. En Allemagne, la répartition de cette espèce est lacunaire. La répartition la plus grande se trouve dans le Geest, un territoire au nord de l’Allemagne.

Schmalblättrige Wicke (Vicia angustifolia)

Heute präsentieren wir euch zum ersten Mal in dieser Serie eine Wicke und erklären am Beispiel von Vicia angustifolia, worauf es beim Unterscheiden der Arten dieser Gattung ankommt. Die Wicken-Blüte ist aus fünf Blütenblättern aufgebaut, das obere wird Fahne genannt, die beiden seitlichen Flügel und die beiden unteren bilden zusammen das sogenannte Schiffchen. Daran erkennen Botaniker, dass es sich um eine Pflanze aus der Familie der Schmetterlingsblütler handelt.  Wir haben aus dieser Gruppe bereits den Besenginster vorgestellt.
Wicken-Arten haben arttypische Blütenstände, deren Einzelblüten charakteristische Färbungen aufweisen und sie besitzen zusammengesetzte Blätter aus paarig angeordneten Fiederblättchen und einer endständigen Ranke. Die Blütenfarbe von Vicia angustifolia ist purpur-violett, wobei nur ein bis zwei Blüten zusammenstehen. Die Anzahl der Fiederblatt-Paare beträgt 4-9. Die Ranke am Ende ist meist geteilt. Häufig beobachtet man Ameisen an den Pflanzen, die durch ein zuckerhaltiges Sekret angelockt werden. Ameisen tragen auch zur Ausbreitung der Samen von Wicken bei.Alle heimischen Wicken – und davon gibt es einige – sind Offenlandbewohner, die überwiegend auf Wiesen, in Ackern, in Säumen, in Gärten und auch in unterschiedlichen Brachen vorkommen. Allen Leserinnen und Lesern dürfte es in dieser Jahreszeit leichtfallen, beim Spazierengehen oder Wandern Wicken zu entdecken. Wir werden im Rahmen dieser Serie noch weitere Wicken-Arten vorstellen.

Vesce à feuilles étroites (Vicia angustifolia)

Aujourd’hui, pour la première fois dans cette série de portraits floraux, nous vous présentons une vesce. Nous vous expliquerons ici, au travers de l’exemple que représente Vicia angustifolia, quelles sont les caractéristiques importantes permettant de distinguer les différentes espèces appartenant au genre Vicia. La fleur des vesces est formée de 5 pétales, le pétale supérieur est appelé l’étendard, les deux pétales latéraux sont les ailes et enfin la carène est formée par les deux pétales inférieurs. C’est à cette construction florale que les botanistes reconnaissent les fleurs appartenant à la famille des fabacées. Dans un portrait précédent, nous avions déjà eu l’occasion de vous parler du genêt à balai, plante appartenant elle-aussi à cette même famille.

Les inflorescences des différentes espèces de vesces, de par la variation de couleurs des fleurs qui les composent, sont spécifiques à chaque espèce.  Les feuilles des plantes de ce genre sont opposées, composées de folioles organisées en 4 à 9 paires (feuilles paripennées) ; à l’extrémité des feuilles peut s’observer une vrille qui est souvent rameuse (divisée en plusieurs vrilles secondaires). Les fleurs de Vicia angustifolia sont violet-pourpre et sont souvent solitaires ou géminées (présentes par paire). Souvent, il est possible d’observer des fourmis grimpant le long de la plante… elles sont attirées par un liquide sucré secrété par cette dernière. Et c’est ainsi que les fourmis contribuent à la dispersion des graines.  Toutes les vesces natives – et il en existe un certain nombre ! – sont des espèces vivant dans des milieux ouverts ; elles se rencontrent principalement dans des prairies, des terres cultivées, en lisière, dans des jardins ou encore sur des terrains en jachère. Il devrait maintenant être facile pour vous tous, nos chers lectrices et lecteurs, de découvrir lors de votre prochaine promenade ou randonnée, une vesce sur votre chemin ! Nous reviendrons très bientôt vers vous pour vous présenter, dans le cadre de cette série de portraits floraux, d’autres espèces de vesces.

Purpur-Knabenkraut / Orchis pourpre (Orchis purpurea)

 

Das Purpur-Knabenkraut ist eine der größten heimischen Orchideen, sie erreicht eine stattliche Höhe von 70 cm. Nur die Bocks-Riemenzunge (Himantoglossum hircinum) kann diesbezüglich mithalten. In den letzten Jahrzehnten wurde eine leichte Ausbreitung des Purpur-Knabenkrauts festgestellt, was möglicherweise eine Folge des Klimawandels ist. Sie ist aber nach wie vor in der Pfalz eine große Rarität und ihre Vorkommen sind weitestgehend auf Kalkgebiete beschränkt, wo sie halbschattige Standorte am Rand, sowie Säume und lichte Wälder von Wiesen besiedelt.
Dieses Jahr hat uns die Orchidee ganz schön überrascht: Wir fanden eine Gruppe von vier Individuen an der Autobahn A65 bei Edenkoben. Die kräftigen Pflanzen werden bereits Anfang Mai vielen vorbeifahrenden Menschen ins Auge gesprungen sein. Zum Glück für die Pflanzen wurden sie von den kürzlich dort stattfindenden Mäharbeiten verschont, so dass sie vielleicht zur Samenreife kommen. Wir sind gespannt, ob sich die Art hier weiter ausbreitet.

Orchis pourpre (Orchis purpurea)

L’Orchis pourpre est une des plus grandes espèces d’orchidée en Allemagne et atteint la hauteur considérable de 70cm, une hauteur qui, parmi les orchidées, n’est atteinte que par l’Orchis bouc (Himantoglossum hircinum). Dans les dernières décennies, nous avons pu constater une légère augmentation de la répartition qui résulte probablement du changement de climat. Cependant, il est encore toujours très rare au Palatinat et son territoire est limité aux sols calcaires où il préfère des endroits ombragés au bord des prés et des forêts clairs.
Cette année, l’Orchis pourpre nous a drôlement surpris : nous avons trouvé un groupe de quatre individus au bord du l’autoroute A65 près d’Edenkoben. Beaucoup d’entre nous ont probablement vu ces plantes fortes en passant. Heureusement, elles ont été épargnées par la fenaison qui a eu lieu récemment de façon qu’elles pourront atteindre la maturité de semences. Nous attendons avec impatience l’évolution de sa répartition.

 

Buntes Vergissmeinnicht / Myosotis versicolore (Myosotis discolor)

Es gibt zahlreiche Vergissmeinnicht-Arten, die abgesehen vom recht großblütigen Wald-Vergissmeinnicht (Myosotis sylvatica), das gern als Gartenpflanze genutzt wird, vielen unbekannt sein dürften. Eine Art zeichnet sich u.a. dadurch aus, dass seine Blüten sich beim Aufblühen von anfangs gelb, über rosa bis zum typischen blau der Vergissmeinnicht-Arten verfärben. Wegen dieses Farbübergangs erhielt die Art den Namen Buntes Vergissmeinnicht. Die Art ist deutschlandweit gesehen lückenhaft verbreitet. So finden wir sie z.B. in Baden-Württemberg selten, während sie in der Pfalz z.B. im südlichen Pfälzerwald recht häufig ist. Das Bunte Vergissmeinnicht besiedelt vorzugsweise etwas gestörtes Grünland mit offenen Bodenstellen, z.B. Schafweiden. Man findet es aber auch an Ackerrändern.
Verwandtschaftlich zählen die Vergissmeinnicht-Arten übrigens zu den Raublattgewächsen, zu denen u.a. auch die Lungenkraut-Arten, Beinwell und Borretsch gehören. Die Blätter der meisten Arten dieser Familien sind borstig rau.

Myosotis versicolore (Myosotis discolor)

Il existe de nombreuses espèces de Myosotis, qui nous sont souvent bien moins familières que le Myosotis des forêts, aux fleurs assez grandes, qui est apprécié en tant que plante ornementale dans nos jardins. Parmi ces espèces moins bien connues, l’une est caractérisée par la variation de couleur, au fil du temps, de ses fleurs : au début de la floraison, celles-ci sont jaunes, puis elles deviennent roses et enfin retrouvent la couleur bleu typique que l’on associe à la famille des Myosotis. Et c’est d’ailleurs en raison de ce changement de couleur que le nom de Myosotis versicolore fut donné à la plante. Celle-ci se retrouve dans toute l’Allemagne, bien que sa répartition soit disparate. Ainsi, dans le Land de Bade-Wurtemberg celle-ci ne se rencontre que très rarement, alors que dans le Palatinat, comme dans les forêts du Sud du Palatinat par exemple, celle-ci se retrouve plutôt fréquemment. Le Myosotis versicolore colonise préférentiellement les prairies et pâturages faiblement perturbés, qui hébergent des surfaces de sol nues, telles que les pâturages de moutons par exemple. On peut aussi le rencontrer en périphérie de terres cultivées. En ce qui concerne sa taxonomie, le Myosotis versicolore appartient à la famille de Boraginacées, qui regroupe également d’autres espèces telles que les pulmonaires, consoudes ou encore les différentes espèces de bourrache. Très souvent, les feuilles des plantes appartenant à cette famille sont rêches et rugueuses.