Klatschmohn / Coquelicot (Papaver rhoeas)

Diese leuchtend rot blühende Pflanze mit dem abstehend behaarten Blütenstiel und den dicken, eiförmigen Samenkapseln kennen sicherlich alle. Allerdings hat sich die Umgebung geändert, in der wir dem Klatschmohn begegnen. Unsere Großeltern kennen wahrscheinlich noch sommerlich bunte Getreidefelder, in denen neben der angebauten Kultur auch roter Mohn, blaue Kornblume und gelbe Saatwucherblume als Ackerbegleitarten gedeihen konnten. Die intensive Saatgutreinigung und der umfangreiche Herbizideinsatz haben die Farbe leider aus den Äckern verschwinden lassen. Der Klatschmohn konnte sich aber zum Glück auf alternative Fläche retten, wo er ebenfalls offenen Boden, den er als Lichtkeimer benötigt, finden kann. So dürfen wir uns heute über bunte Straßenböschungen und Brachflächen freuen und seit neuester Zeit auch wieder über Klatschmohn am Ackerrand. Die winzigen Samen werden vom Wind, von Tieren und von uns Menschen verbreitet. Diese Pflanze ist eine Art, die wir in der Rheinebene häufiger antreffen als im Pfälzerwald.  Auf basenreichen Lehmböden gedeiht der Klatschmohn am besten.

Coquelicot (Papaver rhoeas)

Nous connaissons probablement tous cette plante aux fleurs rouge vif, à la tige velue aux poils hérissés et dont les fruits sont des capsules obovales. Toutefois, l’environnement dans lequel nous pouvons rencontrer le coquelicot à lui quelque peu changé. Nos grands-parents se rappellent probablement encore des champs céréaliers colorés, dans lesquels cohabitaient en été d’une part les cultures et d’autres part la flore messicole (« flore accompagnatrice des moissons »), parmi laquelle faisait partie le coquelicot, le bleuet ou encore le chrysanthème des blés. L’intensification de la pratique du tri des semences et l’utilisation, répandue, d’herbicides ont malheureusement été des facteurs menant à la disparition de cette belle palette de couleurs florales de nos champs. Le coquelicot a cependant su se « sauver » et s’adapter, en s’installant dans de nouveaux milieux de vie sur lesquels il peut trouver les sols nus et ainsi une luminosité suffisante afin que la germination des graines puisse avoir lieu. Ainsi aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir à la vue des bords de route et jachères colorées par la présence du coquelicot et même, depuis peu, le retrouver en bordure des champs cultivés. Ses minuscules graines sont dispersées par le vent, les animaux ou encore les humains. Cette plante est une espèce que nous retrouvons plus fréquemment dans la plaine du Rhin que dans la forêt du Palatinat. C’est sur des sols basiques que le coquelicot prospère le mieux.