Schwertblättriges Waldvöglein / Céphalanthère à feuilles étroites (Cephalanthera longifolia)

Mit etwas Glück kann auch einer Wanderung durch den Pfälzerwald am Wegesrand das Schwertblättrige Waldvöglein entdeckt werden. Die Orchidee ist aufgrund ihrer strahlend weißen kugelig aussehenden Blüten und den langen schwertförmigen Blättern unverwechselbar. Bei näherer Betrachtung der Blüten erkennt man die Lippe, die vorne orangefarbene Leisten besitzt. Damit werden Insekten angelockt.
Das Schwertblättrige Waldvöglein wächst vorzugsweise auf nicht zu feuchten bis trockenen basenreichen und/oder kalkreichen Böden, dort wo natürlicherweise der Perlgras-Buchenwald vorkommt. Die trockenen Buchenwäldern wurden von Vegetationskundlern nach der Art benannt: Cephalanthero-Fagion (Mitteleuropäischer Orchideen-Kalk-Buchenwald). Die sauren Waldstandorte, auf denen der Hainsimsen-Buchenwald stockt, werden von der Orchidee gemieden. Gelegentlich wird die Art aber auch an Waldwegen an bodensauren Wuchsorten gefunden, wenn diese durch eingebrachten Basaltschotter stark anthropogen verändert sind.

Céphalanthère à feuilles étroites (Cephalanthera longifolia)

Lors d’une randonnée dans les forêts du palatinat vous apercevrez avec un peu de chance sur le bord du chemin, le céphalanthère à feuilles étroites. En raison de ses fleurs sphériques d’un blanc éclatant et de ses longues feuilles lancéolées, cette orchidée ne peut être confondue avec d’autres. Si l’on observe de plus près les fleurs de cette plante, l’on peut reconnaître le labelle taché d’orange. C’est ce dernier qui permet d’attirer les insectes !
Le céphalanthère à feuilles étroites croît principalement sur des sols basiques et/ou acides, peu humides voir secs. Cette plante se rencontre là où s’étendent de manière naturelle des hêtraies à mélique. C’est d’ailleurs en raison de la présence de cette espèce d’orchidée que les hêtraies sèches furent désignées par les naturalistes sous le nom de Cephalantero-Fagion (Hêtraies calcicoles médio-européennes). Généralement le céphalanthère ne se recontre pas dans les hêtraies à luzule, qui sont des stations forestières plus acides. Cependant, cette espèce se rencontre parfois tout de même sur des sols acides, par exemple au long de chemins qui ont subi de fortes modifications anthropogènes par l’ajout de morceaux de basalte concassé.