Bocks-Riemenzunge / Orchis bouc (Himantoglossum hircinum)

Die Bock-Riemenzunge, unverkennbar durch die langen gedrehten „Zungen“ und den Moschus-Geruch, ist neben dem Purpur-Knabenkraut die größte heimische Orchidee. Sie erreicht eine Höhe von bis zu 80 cm. Zusammen mit der Bienen-Ragwurz, die etwas später aufblüht und die wir auch vorstellen werden, ist sie die Orchidee, die aktuell die deutlichsten Ausbreitungstendenzen hierzulande zeigt. In den 1970er Jahren wurde sie in Naturschutzgebieten am Haardtrand, dem Gebirgsrand längs der Deutschen Weinstraße, nachgewiesen. Seit einigen Jahren wird sie gelegentlich aber auch weiter im Inneren des Pfälzerwalds gefunden. Alles spricht dafür, dass die Art vom Klimawandel profitiert. Und – wen wundert das – zunehmend findet man die Bock-Riemenzunge auch am Rand von Straßen, dort wo Hecken und grasige Flächen sich abwechseln. In der Nähe von Neustadt-Gimmeldingen haben wir den hier abgebildeten Albino der Bocks-Riemenzunge entdeckt. Solche Mutationen, denen die Farbpigmente fehlen, gibt es hin und wieder auch im Pflanzenreich. Bilder von typischen Bock-Riemenzungen kann man sich online anschauen, das Internet ist voll davon. Zu Orchideen-Albinos gibt es sogar einen spezielle Internetseite.

Orchis-bouc (Himantoglossum hircinum)

L’Orchic-bouc, reconnaissable à ses lobes rubanés et torsadés ainsi qu’à son odeur musquée est, de pair avec l’Orchis pourpre, la plus grande des orchidées natives que l’on peut rencontrer dans nos régions. Sa hauteur peut atteindre jusqu’à 80cm. Comme c’est également le cas de que l’Ophrys-abeille, qui fleurit un peu plus tard et que nous aurons également l’occasion de vous présenter dans un prochain portrait, l’Orchis-bouc est actuellement l’espèce d’orchidée qui permet de suivre au mieux les tendances actuelles de répartition dans le pays. Dans les années 1970, sa présence a été mise en évidence sur le « Haardrand », le relief montagneux bordant la route du vin allemande. Depuis quelques années, cette plante a été identifiée, occasionnellement, dans de nouvelles zones géographiques, situées plus à l’intérieur des forêts du Palatinat. Ainsi, la répartition géographique de cette plante se voit modifiée et il semblerait bien que cette espèce sache tirer profit du changement climatique. De plus – et qui n’en serait pas étonné – nous pouvons également rencontrer l’Orchis-bouc de plus en plus fréquemment le long des routes, dans des milieux où s’alternent haies et étendues herbeuses.  C’est dans les environs de Gimmeldingen, à Neustadt-an-der-Weinstraße, nous avons découvert l’Orchis-bouc albinos que l’on peut apercevoir sur la photo accompagnant ce portrait. Ce type de mutation, associée à une perte des pigments, se rencontre de temps à autre dans le règne végétal. En ligne, on peut trouver un très grand nombre de photos des Orchis-bouc « typiques ». Il existe même une page internet dédiée entièrement aux Orchidées albinos !