Helm-Knabenkraut / L’Orchis militaire (Orchis militaris)

Orchideenliebhaber kommen bei Wanderungen in der Natur nun wieder auf ihre Kosten! Das Helm-Knabenkraut, unsere dritte hier vorgestellte Orchidee, blüht eigentlich von Mai bis Juni, jedoch kann man sie bei den vorherrschenden sommerlichen Temperaturen bereits ab Ende April bestaunen. Dieses hier wurde in der Rheinebene fotografiert. Bevorzugte Lebensräume von Orchis militaris sind kalkhaltige Halbtrockenrasen, wechseltrockene moorige Wiesen und Trockenwaldsäume. Trotz des relativ großen Verbreitungsgebiets wird das Helm-Knabenkraut deutschlandweit und auch in Rheinand-Pfalz als gefährdet (Rote Liste 3) eingestuft. Gefährdungsursachen sind unter anderem Verbuschung, Aufforstung, Wiederbewaldung sowie intensive und häufige Mahd. Die Pflanze fasziniert durch ihre weiß-violetten Blüten, mit intensiv dunkel gefleckter Lippenbasis. Der lateinische Name „militaris“ wurde der Art durch die an behelmte Soldaten erinnernden Blüten zugeteilt.

L’Orchis militaire (Orchis militaris)

Quand ils se promènent ces jours, les amateurs d’orchidées en sont pour leurs frais ! L’Orchis guerrier, la troisième espèce que nous vous présentons, fleurit normalement de mai à juin, mais grâce aux températures estivales, on peut le découvrir dès fin avril. Celui-ci a été photographié dans la plaine du Rhin.  Ses habitats préférés sont les sols calcaires secs à frais, les lisières et les bois clairs. Malgré sa large aire naturelle de répartition, l’Orchis guerrier est menacé dans la Rhénanie-Palatinat. Les raisons sont dues à l’embuissonnement, le reboisement et à la fauche intensive et fréquente. La plante fascine par ses fleurs blanches-violettes et son labelle violet foncé. Les fleurs qui ressemblent à des soldats casqués ont donné le nom à cette espèce.

Maiglöckchen / Muguet de mai (Convallaria majalis)

Auch wenn der Mai noch nicht angebrochen ist, kann man die wunderschöne zarte Blüte des Maiglöckchens schon vielerorts bestaunen. Neben dem deutschen, bezieht sich auch der lateinische Name majalis (= im Mai) auf die Blütezeit im Mai. Die Blüten des Maiglöckchens sind weiß und erscheinen nickend in einer einseitigen Traube. Die grünen Blätter der Pflanze werden manchmal mit den Blättern des Bärlauchs verwechselt, aber Vorsicht: Alle Teile des Maiglöckchens sind giftig! Wer unsicher ist, sollte die Unterscheidungsmerkmale beider Arten noch einmal ganz genau studieren. Zwar wird die Pflanze nicht zum Verzehr genutzt, doch durch die enthaltenen herzwirksamen Digitalis-Glykoside ist sie eine noch heute verwendete Arzneipflanze. Die getrockneten Blüten wurden aufgrund ihres hohen Saponingehalts als Niesreiz erregender Bestandteil im früher beliebten „Schneeberger Schnupftabak“ verwendet.

Muguet de mai (Convallaria majalis)

Même si le mois de mai n’a pas encore commencé, on peut déjà admirer les jolies fleurs gracieuses du Muguet de mai. Que ce soit en français ou en allemand, son nom fait référence au mot latin (majalis) et à sa période de floraison en mai. Les fleurs du Muguet de mai son blanches et baissent leurs têtes vers un côté de la grappe. Ses feuilles vertes sont parfois confondues avec celles de l’ail des ours. Mais attention : toutes les parties du Muguet de mai sont toxiques ! Pour ceux qui ne sont pas sûrs, il est recommandable d’étudier les caractères distinctifs en détail. Certainement, cette plante n’est pas comestible, mais à cause de ses glycosides cardiotoniques elle est encore utilisée dans la médicine. Contenant beaucoup de saponines, les fleurs séchées donnaient envie d’éternuer et étaient utilisées pour cette raison comme ingrédient du tabac à priser « Schneeberger Schnupftabak ».

Sand-Schaumkresse / Cardaminopsis des sables (Cardaminopsis arenosa)

Die Sand-Schaumkresse erinnert an Schaumkraut-Arten. Dies ist auch am wissenschaftlichen Namen zu erkennen, der den Bestandteil „Cardamine“ in sich trägt. Im Unterschied zu unseren Schaumkraut-Arten besitzt diese Art einen zumindest im unteren Teil borstig behaarten Stängel. Die Sand-Schaumkresse ist in vielen Mittelgebirgen Südwestdeutschlands und so auch im Pfälzerwald nicht selten. Große Bestände finden wir an felsigen Böschungen von Straßenrändern. Entdecken wir die Art einmal auf einer Wanderung an einem natürlichen Felsen, sind es meist nur wenige Exemplare.

Cardaminopsis des sables (Cardaminopsis arenosa)

Le Cardaminopsis des sables ressemble à d’autres espèces de Cardamines, ce que l’on remarque facilement car le mot « cardamin » est un élément de son nom. Ce qui distingue le Cardaminopsis des sables des autres Cardamines sont les brosses sur la partie basse de la tige. On trouve cette plante assez souvent dans la moyenne montagne du sud-ouest de l’Allemagne et pour cette raison également dans la Forêt du Palatinat. Sur les talus rocheux des bords de route on en trouve en grand nombre. Si on la découvre sur un rocher lors d’une randonnée, ce ne sont que quelques exemplaires isolés.

Busch-Windröschen / Anémone sylvie (Anemone nemorosa)

Wer im Frühling den Wald durchstreift, kennt die anmutigen weißblühenden Pflänzchen, die stellenweise ganze Böden bedecken. Gemeint ist das Busch-Windröschen, welches noch bis Mai blüht. Es gehört zu den Hahnenfußgewächsen (Ranunculaceae). Die giftige Staude kommt vor allem in Laubwäldern vor, auf frischen bis feuchten Mullböden. Der Pflanzensaft des Busch-Windröschen enthält Protoanemonin, was Hautentzündungen hervorruft. In der Nacht und bei ungünstiger Witterung schließen sich die weißen Blüten und senken sich nach unten. Unklar ist die Namensherkunft „Windröschen“, angeblich kommt der Name daher, dass die Blütenblätter mancher Anemonen-Arten durch Wind rasch abgetragen werden.
Die Schwesterart, das Gelbe Windröschen (Anemone ranunculoides), sieht dem Busch-Windröschen recht ähnlich, nur sind die Blüten nicht weiß, sondern gelb gefärbt. Man findet es recht häufig in den Wäldern der pfälzischen Rheinebene.

Anémone sylvie (Anemone nemorosa)

Ceux qui se promènent dans la forêt printanière, connaissent ces petites plantes gracieuses à fleurs blanches qui couvrent par endroits tout le sol. Nous parlons de l’Anémone sylvie qui fleurit jusqu’en mai et qui fait partie des renonculacées (ranunculaceae). On trouve cette plante herbacée toxique surtout sur des sols frais ou humides des forêts feuillues. Son jus contient de la proto-anémonine, ce qui cause des inflammations dermiques. Pendant la nuit et quand il fait mauvais temps, les fleurs blanches se ferment et baissent leurs têtes. Il n’est pas clair d’où vient son nom allemand « Windröschen », en français « petite rose des vents ». On raconte que cela vient du fait que les pétales s’envolent rapidement quand il y a du vent.
Dans la même famille, on compte aussi l’Anémone fausse renoncule qui ressemble beaucoup à l’Anémone sylvie, mais dont les fleurs sont jaunes. On la trouve assez souvent dans les forêts de la plaine du Rhin.

Dänisches Löffelkraut / Cochlearia danica (Cochlearia danica)

Das Dänische Löffelkraut gehört zu den Neubürgern der Flora der Pfalz. Sein Hauptverbreitungsgebiet liegt eigentlich entlang der Küsten, wo die kleine Pflanze aus der Familie der Kreuzblütengewächse Salzwiesen besiedelt. Entlang von Straßenrandstreifen an Autobahnen hat sie sich in den letzten Jahrzehnten weit ins Binnenland hinein ausgebrietet. In den 1990er-Jahren tauchte das Dänische Löffelkraut z.B. an den Autobahnen in der Rheineben auf. Später konnten wir hier auch große Bestände an Bundesstraßen feststellen. Dann begann die Ausbreitung entlang von kleineren Seitenstraßen. Inzwischen finden wir die Pflanze auch an kleinen Kreisstraßen im Pfälzerwald. Cochlearia danica ist eine salzliebende Pflanze, ein Halophyt, die ein eher atlantisches Klima bevorzugt. Das Streusalz kommt der Pflanze genauso zu gute, wie die Tatsache, dass die Winter aufgrund des Klimawandel immer milder werden.

Cochlearia danica (Cochlearia danica)

La Cochlearia danica est un nouveau « citoyen » du Palatinat. A l’origine son territoire principal de répansion se trouvait le long des côtes où cette petite plante de la famille des Crucifères colonisait les marais salés. Les dernières décennies, elle a continué à se répandre vers l’intérieur du pays sur les bords des autoroutes. D’abord, dans les années 1990, on a pu trouver la Cochlearia danica le long des autoroutes de la plaine du Rhin. Plus tard, on a découvert cette plante en grand nombre le long des routes nationales. Ensuite, elle a continué à se répandre le long des petits chemins et on la trouve aujourd’hui même au bord des petites routes de la forêt du Palatinat. La Cochlearia danica est une plante halophile, une halophyte, qui préfère plutôt un climat atlantique. Une des raisons pour sa généralisation est due au fait que les autoroutes sont salées pendant l’hiver et que les hivers deviennent plus doux à cause du changement climatique.

Stattliches Knabenkraut / Orchis mâle (Orchis mascula)

Die nächste Orchideenart ist da! Trotz der Trockenheit gedeiht das Stattliche Knabenkraut an seinen bevorzugten Wuchsorten im Halbschatten von Waldrändern noch gut und kann nun in voller Blüte bewundert werden. Wie der Name schon vermuten lässt, ist das Stattliche Knabenkraut größer als das kleine Knabenkraut und hat einen lang gestreckten, schlanken Blütenstand. Unterscheiden kann man die beiden Arten außerdem an den Blüten: beim Stattlichen Knabenkraut sind die seitlichen Sepalen (äußere Kelchblätter) nach oben geschlagen bzw. seitlich abgespreizt.

Orchis mâle / (Orchis mascula)

La prochaine espèce d‘orchidée est là ! Malgré l’aridité, l’Orchis mâle prospère dans son habitat préféré, c’est-à-dire dans les endroits ombragés en bord de forêt, et laisse admirer sa pleine floraison. L’orchis mâle avec son inflorescence long est plus grand que l’Orchis bouffon. On distingue ces deux espèces également par leurs fleurs : Les sépales de l’Orchis mâle pointent vers le haut ou vers le côté.

Bitteres Schaumkraut / Cardamine amère (Cardamine amara)

Das Wiesen-Schaumkraut haben wir bereits Mitte April vorgestellt und uns über die hell-lila Teppiche gefreut, die es an einigen Standorten ausbildet. Heute widmen wir uns dem Bitteren Schaumkraut, einer Art der gleichen Gattung, die dort optimale Lebensraumbedingungen vorfindet, wo es dem Wiesen-Schaumkraut zu nass wird: in Quellfluren, Sümpfen, Gräben und Erlenbruchwäldern. Dabei muss der Standort zumindest teilweise beschattet sein. Die Pflanze vermehrt sich vornehmlich über Ausläufer, die Verbreitung durch Samen spielt eine nur untergeordnete Rolle. Charakteristisch sind die violetten Staubblätter, die einen schönen Kontrast zur weißlichen Blüte bilden. Die Pflanze ist essbar und ähnelt im Geschmack der Brunnenkresse. Ein bitterer Beigeschmack ist allerdings für ihren Namen verantwortlich.

Cardamine amère (Cardamine amara)

Mi-avril, nous vous avons déjà présenté la Cardamine des prés et nous avons eu déjà le plaisir de voir les tapis en violet clair que l’on trouve dans quelques endroits. Aujourd’hui, nous nous consacrons à la Cardamine amère qui pousse de préférence dans les endroits trop humides pour la cardamine des prés : dans les marais sourciers, les fossés et les forêts humides d’aulnes. Il est important que l’endroit soit en partie ombragé.
La plante se multiplient surtout par rameaux, la multiplication par semis ne joue qu’un rôle subordonné. Les étamines violettes contrastent avec les fleurs blanchâtres, ce qui est une des caractéristiques de cette plante. Elle est comestible et son goût ressemble à celui du Cresson officinal. Seul son arrière-goût amer lui a donné son nom.

Hunds-Veilchen / La violette des chiens (Viola canina)

Veilchen – da denken die meisten von uns sicherlich zu allererst an das wohlriechende März-Veilchen, das man mit seinen dunkelvioletten Blüten im Frühling in Gärten, Gebüschen und an Waldrändern riechen und sehen kann. Doch diese Pflanzenart ist nur eine unter vielen ihrer Gattung. Wir stellen hier einen der geruchlosen Veilchen-Vertreter vor: das Hundsveilchen. Dieses ist optisch nicht weniger ansprechend, bezüglich seines Lebensraumes aber etwas anspruchsvoller. Es fühlt sich auf nährstoffarmen, sauren und eher sandigen Böden wohl und ist daher meist in Magerrasen und auf Heiden anzutreffen. Deshalb können wir diese Art in unserer Region vor allem im Pfälzerwald auf den sauren Buntsandsteinböden finden. In der Vorderpfalz kommt sie abseits der ackerbaulich genutzten Gebiete in den Wäldern entlang der Bäche, die Richtung Rhein fließen vor. Zu erkennen ist das Hunds-Veilchen gut an seinem gelblichen Blütensporn und den ei- bis herzförmigen Laubblättern.

La violette des chiens (Viola canina)

Les violettes – Beaucoup des gens pensent sûrement aux violettes odorantes à fleurs d’un violet foncé que l’on peut découvrir et sentir en ce moment dans les jardins, les buissons et au bord des forêts. Mais celle-ci n’est qu’une espèce parmi d’autres de son genre. Nous vous présentons aujourd’hui une espèce inodore : la violette des chiens. Cette espèce n’en est pas moins attractive, mais dans le choix de son biotope beaucoup plus exigeant. Elle préfère des sols acides peu nutritifs et pousse plutôt sur les sols sablonneux, sur les pelouses calcaires et dans la bruyère. C’est pour cette raison que la trouve dans notre région sur les sols de grès bigarré acides. A l’est du Palatinat, loin des régions agricoles, on trouve la violette des chiens le long des ruisseaux qui se jettent dans le Rhin. On distingue la violette des chiens par son éperon floral jaunâtre et ses feuilles de forme ovale ou en forme de cœur.

 

Knöllchen-Steinbrech / Saxifrage granulée (Saxifraga granulata)

En ce moment, la Saxifrage granulée décore dans tout le pays les pelouses calcaires, les bords de routes et les talus à sols pauvre en calcaire. Cette plante avec son inflorescence longue, ses fleurs blanches et ses feuilles d’un tendre vert-jaune a un air très gracieux. En allemand, son nom signifie « la plante qui casse la pierre ». Pour expliquer son origine, il y a deux théories : la première suppose que la saxifrage granulée semble casser les pierres parce qu’elle pousse souvent dans les crevasses. La deuxième explication présume que son nom vient de la théorie des signatures. Les bulbes durs qui ressemblent à des pierres ont été utilisés contre les calculs vésicaux et rénaux.
Une autre caractéristiques de cette espèce sont les feuilles à longues tiges en forme de reins.

Besenginster / Genêt à balais (Cytisus scoparius)

Im südlichen Pfälzerwald wird der Besenginster mitunter heute noch Brimme genannt. Auf den sandigen Böden kann es nach Aufgabe der Ackernutzung schnell zur flächendeckenden Ausbreitung des Strauches kommen. Da Schafe die Pflanze nicht fressen, werden Weideflächen schnell von Brimmen überwuchert. Zur Weidepflege hatte der Wanderschäfer früher seine Schäferschippe, mit der er die jungen Austriebe ganz beiläufig ausgestochen hat. Eine mühsame aber sehr naturverträgliche Weidepflege im Vergleich zum gelegentlichen Mulchen der Weideflächen mit schweren Maschinen, wie es heute üblich ist. Ökologisch betrachtet sind die Besenginsterbrachen wertvoll, da sie einer Vielzahl von Arten Lebensraum bieten. Einige Nachtfalter wie z.B. der Ginster-Grünspanner sind im Pfälzerwald wegen der Brimmen häufig zu finden. Auch Zauneidechsen fühlen sich im Grasland unter Ginsterhecken sehr wohl. Ein schöner volkstümlicher Name ist auch „Pingschtlämmelsblum“, wobei die Brimmebliht heutzutage oft schon Ende März beginnt.

 

 

Genêt à balais (Cytisus scoparius)

Sur les sols sablonneux, le Genêt à balais peut se répandre rapidement d’une manière générale après la cessation des cultures. Comme les moutons ne les mangent pas, les pâturages sont vite envahis par cette plante. Autrefois, le berger a décreusé les jeunes plants au passage avec sa pelle. Cela est une méthode plus pénible mais plus écologique qui respecte la nature. Aujourd’hui, il est commun de pailler occasionnellement les pâturages à l’aide de machines lourdes. Au niveau écologique, les terrains inutilisés remplis de Genêts à balais sont de grande valeur pour beaucoup d’espèces. Dans ces biotopes on trouve souvent certains papillons de nuit, comme la Hémithée du genêt, dans la forêt du Palatinat. Aussi, les lézards des souches aiment aussi séjourner sous les buissons de genêt.