Pyramiden-Spitzorchis / Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

In einem Rainfarn-Bestand im südlichen Pfälzerwald haben wir neuerlich ein Vorkommen der Pyramiden-Spitzorchis entdeckt. Diese Orchidee galt noch vor 20 Jahren als große Seltenheit der pfälzischen Flora. Sie ist inzwischen jedoch in fast allen Naturräumen hierzulande zu finden. Vorkommen aus dem Inneren des Pfälzerwalds sind uns aber erst seit 2017 bekannt. Die Ausbreitung in diesen Naturraum erfolgt also erst in neuester Zeit und man darf gespannt sein, wie weit das führt. Harte Winter könnten die ursprünglich südwest-europäisch verbreitete Orchideen wieder zurückdrängen. Doch damit ist in den nächsten Jahren wohl kaum zu rechnen. Wie das Foto zeigt, ist die Pyramiden-Spitzorchis hinsichtlich ihrer Standortansprüche nicht sehr wählerisch. Anders als viele andere Orchideen kann sie sich sogar in einer Fettwiesenbrache mit dominantem Auftreten von Rainfarn und Obergräsern behaupten. Sie ist aufgrund des kräftig roten Blütenstandes auch hier kaum zu übersehen.

Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

Dans une population de tanaisie dans forêt du Palatinat du sud, nous avons récemment découvert une population d’Orchis pyramidal. Il y a 20 ans cette orchidée était d’une grande rareté dans flore du Palatinat. Maintenant, on la trouve dans presque tous les biotopes de l’Allemagne, mais les populations dans la forêt du Palatinat ne sont connues que depuis 2017. La répartition à l’intérieur de ce biotope est par ainsi assez nouveau et il sera intéressant d’observer son développement pourrait être repoussée par Des hivers très froids pourraient nuire à cette espèce qui vient du sud-ouest de l’Europe mais cela n’est guère probable. Comme on voit sur la photo, l’Orchis pyramidal n’est pas difficile dans le choix de son habitat. Contrairement aux autres espèces d’orchidées, l’Orchis pyramidal pousse également sur les jachères de prairies grasses riches en tanaisies et en herbes. A cause de ses fleurs vermeilles, on peut difficilement passer à côté sans les voir.

Wiesen-Flockenblume / Centaurée jacée (Centaurea jacea)

Die Wiesen-Flockenblume ist eine Verwandte der Kornblume, die allerdings, wie der Name schon sagt, vor allem auf Wiesen zu finden ist. Auch grasige Wegränder werden besiedelt. Die randlichen Blüten sind, wie bei vielen anderen Korbblütlern, zu reinen Schaublüten vergrößert. Sie sind steril und dienen ausschließlich dazu, Insekten anzulocken. Im Gegensatz zu den Löwenzahnarten (Leontodon div., Taraxacum div.) besitzen die Flockenblumenarten keinen für viele Korbblütler typischen Pappus (Federkelch), mit dessen Hilfe die Samen über weitere Strecken fliegend verbreitet werden. Die Samen der Flockenblumen fallen deshalb nahe der Blüte zu Boden oder können von durchziehenden Weidetiere etwas verbreitet werden. Man findet im Pfälzerwald oft Wiesen, die überzogen sind von Flockenblumen und in unmittelbarer Nachbarschaft fehlt die Art weitgehend. Dies ist dann meist der Tatsache geschuldet, dass die Flächen unterschiedlich intensiv genutzt werden. Die Wiesen-Flockenblume gedeiht am besten auf wenig gedüngtem Grünland. Bei starker Düngung treten andere Arten, meist Obergräser, an ihre Stelle. Neben der Centaurea jacea ist die Schwarze Flockenblume (Centaurea nigra) auf Wiesen und in Säumen im Pfälzerwald verbreitet.

Centaurée jacée (Centaurea jacea)

La Centaurée jacée est une fleur apparentée au Bleuet que l’on trouve surtout dans les prés, mais aussi le long des chemins. Ses fleurs sont, comme celles des autres astéracées, agrandies mais elles ne servent qu’à attirer les insectes, car elles sont stériles. Par rapport aux espèces dent-de-lion (Leontodon div., Taraxacum div.), la Centaurée jacée ne possède pas d’aigrettes (pappus) typiques des astéracées, avec lesquelles elle pourrait disséminer ses graines par le vent. Les graines de la Centaurée jacée tombent donc près de la fleur sur le sol et sont répandues par des animaux passants. Par ce fait, dans la forêt du Palatinat il est bien possible de trouver des prés couverts de Centaurée jacée à côté des prés où l’on n’en trouve presque pas de fleurs. Cela est aussi dû au fait que ces prés sont cultivés plus ou moins intensivement. La Centaurée jacée pousse de préférence sur les sols peu fertilisés. Si le sol est trop fertilisé, on voit pousser des graminées à fleurs à sa place. Sur les prés et les lisières de la forêt du Palatinat on peut découvrir également la Centaurée noire.

Beinwell / Consoude (Symphytum officinale)

Nachdem wir an dieser Stelle schon einige Pflanzenarten vorgestellt haben, die besonders gut auf mageren und trockenen Standorten gedeihen, geht es heute um einen Nährstoffzeiger, der in Nasswiesen, Bruchwäldern, an Ufern und feuchten Wegrändern wächst: der Gemeine Beinwell. Seinen deutschen Namen trägt er, weil seine Rhizome früher bei schlecht heilenden Wunden oder Knochenbrüchen Anwendung fanden. Und auch heute gibt es noch einige Schmerzsalben, die Beinwellextrakte beinhalten.
Ihren Nektar behält die Pflanze übrigens vor allem langrüsseligen Insekten vor, denn er ist durch eine besondere Blütenmorphologie schwer zugänglich. Allerdings haben auch kurzrüsselige Arten einen Weg gefunden: sie stechen die Kronröhre seitlich an und brechen sozusagen in die Blüte ein. Die violetten bis purpurfarbenen Blüten sind von Mai bis in den Oktober zu sehen. Die Samenausbreitung erfolgt durch Herabfallen, Ameisentransport oder auch durch Schwimmen dank einer Luftblase in der Frucht.

Consoude (Symphytum officinale)

Suite à la présentation d’un bon nombre de plantes prospérant particulièrement bien dans des milieux maigres et secs, nous voulons vous parler aujourd’hui d’une plante indicatrice de terre riche (plante nitrophile) et de milieu humide (plante hygrophile). Elle croît dans des prairies humides, des carrs (tourbière boisée), le long des berges ou encore sur les bords humides de chemins…. Vous l’aurez peut-être deviné, il s’agit de la consoude. Son nom français, qui signifie en latin « consolider », provient de l’utilisation dans le passé de ses rhizomes pour soigner les fractures osseuses et cicatriser les plaies. Le nom allemand « Beinwell » donné à cette plante est également lié à ses utilisations médicinales. Aujourd’hui encore, il existe certaines crèmes antalgiques qui contiennent des extraits de consoude.
De par la morphologie complexe de sa fleur, la plante réserve son nectar, difficilement accessible, essentiellement aux insectes à longue trompe. Malgré cela, les insectes à trompe plus courte ont tout de même trouvé un moyen alternatif d’accéder à cette précieuse source de nourriture…en perforant la base de la corolle grâce à leurs mandibules. Les fleurs allant du violet au pourpre se laissent apercevoir de Mai à Octobre. La dispersion des graines se fait par barochorie (en tombant au sol), par myrmécochorie (transportées par les fourmis) ou encore par hydrochorie (transport par l’eau).  Dans ce dernier cas, c’est une bulle d’air enfermée à l’intérieur des graines qui permet à celles-ci de flotter et ainsi d’être disséminées.

Rapunzel-Glockenblume / La Campanule raiponce (Campanula rapunculus)

In diesem Porträt widmen wir uns einem weiteren Vertreter der Campanulacea, nämlich der Rapunzel-Glockenblume. Sie wächst an mäßig stickstoffreichen, eher trockenen Standorten auf Äckern, entlang von Hecken- und Wegrändern, auf mageren Weiden und Wiesen sowie in Eichen- und Kiefernwäldern. Die Pflanze ist im Pfälzerwald und in ganz Deutschland weit verbreitet und wird als ungefährdet eingestuft. Im Vergleich zur Wiesen-Glockenblume blüht Campanula rapunculus etwa einen Monat später, wobei diese Zahlen aufgrund der globalen Erwärmung und der regionalen klimatischen Bedingungen von der Literatur abweichen können. Ein weiteres Unterscheidungsmerkmal ist die fleischig verdickte Wurzel, die als köstliches Gemüse zubereitet werden kann (lateinisch: „rapunculus“ = kleine Rübe). Im Elsass wurde die Art noch zwischen 1906 und 1929 angebaut.  Die Rosettenblätter der Pflanze wurden auch im Winter geerntet, ähnlich wie beim Feldsalat (Valerianella locusta), weshalb Feldsalat auch als Rapunzel bezeichnet wird. Schließlich kann C. rapunculus von C. patula durch die weniger tief eingeschnittenen Blütenspitzen und den meist einseitigen Blütenstand unterschieden werden. Wie man auf unserem Foto sieht, sind die Blüten dieser Pflanze sehr beliebt bei Wildbienen.

La Campanule raiponce (Campanula rapunculus)

Par ce portrait, nous vous présentons un autre représentant de la famille des Camanulacées, la Campanule raiponce. Elle pousse sur des sols à taux d’azote modérés et sur les champs plutôt secs, le long des buissons et des chemins, sur les pâturages et pelouses maigres ainsi que dans les forêts de chênes et de pins. La plante est largement répandue dans la forêt du Palatinat et en Allemagne et ne fait pas partie des plantes menacées. Par rapport à la Campanule étalée, la floraison du Campanula rapunculus commence environ un mois plus tard, mais ce fait varie parfois dans la littérature à cause du changement de climat ou du climat régional. Un autre caractère distinctif est la racine bulbeuse qui est mangeable comme légume délicat (latin : rapunculus = petit navet). En Alsace, cette espèce a été cultivée entre les années 1906 et 1929. Ses feuilles en rosette ont été récoltées en hiver, comme on le fait avec la mâche (Valerianelle locusta). C’est pourquoi qu’en allemand on appelle la mâche aussi « Rapunzel ».
Le dernier caractère distinctif sont les feuilles de la Campanule raiponce qui sont moins taillées que celles de la Campanule étalée ainsi que son inflorescence d’un seul côté. Comme on le voit sur la photo, la Campanule raiponce est bien appréciée par les abeilles.

 

Knolliger Hahnenfuß / La renoncule bulbeuse (Ranunculus bulbosus)

An den Hahnenfuß-Arten hat man das ganze Sommerhalbjahr hindurch seine Freunde. Der Knollen-Hahnenfuß, den wir heute vorstellen, blüht laut Literatur von Mai bis August. In der Pfalz ist die Art schon deutlich früher dran, dieses Jahr fanden wir seine Blüten auf Wiesen im Pfälzerwald z.B. bereits Anfang April. Erkennen kann man den Knollen-Hahnenfuß recht gut an den zurückgeschlagenen Kelchblättern und den abgesetzten endständigen Fiederabschnitten der Blätter.  Außerdem an der Wurzelknolle, der er seinen Artnamen verdankt.  Ökologisch-pflanzensoziologisch betrachtet gehört der Knollen-Hahnenfuß zu einer Gruppe von Arten, die zwischen den Glatthaferwiesen, den Halbtrockenrasen und den Sandmagerrasen vermitteln. Man findet ihn in diesen drei Biotoptypen regelmäßig. Ähnlich verhält es sich auch mit der Zypressen-Wolfsmilch oder auch dem Knöllchen-Steinbrech, die wir bereits vorgestellt haben. Die mageren Wiesen im Pfälzerwald werden auch als „Knolliger Hahnenfuß-Glatthaferwiesen“ bezeichnet. Sie sind besonders artenreich. Auf einer Fläche von 4 x 4 Metern können rund 50 verschiedene Gräser und Kräuter vorkommen, dazu noch etliche Moos-Arten.

La renoncule bulbeuse (Ranunculus bulbosus)

Fleurissant tout au long de l’été, les différentes espèces de renoncules nous apportent grand bonheur. L’une d’entre elles, la renoncule bulbeuse, est l’espèce que nous souhaitons vous présenter dans ce portrait. Généralement, celle-ci fleurit de mai à août. Cette année cependant, il était possible de rencontrer cette espèce en fleurs depuis fin avril déjà, dans certaines prairies du Palatinat. Il est facilement possible de reconnaître la renoncule bulbeuse à ses sépales réfléchis vers le pédoncule floral. Ses feuilles sont alternes et composées de trois folioles profondément découpées. Une autre caractéristique, qui est aussi à l’origine du nom de la plante, est sa tige souterraine renflée en bulbe. D’un point de vue écologique et phyto-sociologique, cette plante appartient à un groupe d’espèces présentes dans des prairies à fromental (Arrhenatherum elatius), des prairies mésophiles ou encore des praires maigres sableuses. On rencontre régulièrement la renoncule bulbeuse dans l’un ou l’autre de ces trois biotopes. Sa répartition est similaire à celle de l’euphorbe petit-cyprès ou encore celle du saxifrage granulé, espèces que nous avons toutes deux déjà eu l’occasion de vous présenter. Les prairies maigres des forêts du Palatinat peuvent être, écologiquement parlant, désignées comme « praires à fromental et renoncule bulbeuse ». Celles-ci sont particulièrement riches en espèces. Sur une surface de 4 x 4 mètres, il est par exemple possible de rencontrer une cinquantaine d’espèces herbacées différentes, et à celles-ci s’ajoutent encore un grand nombre d’espèces de mousses !

Wasser-Schwertlilie / L’iris des marais (Iris pseudacorus)

Die Wasser-Schwertlilie wächst, ihrem Namen entsprechend, an Gewässerufern und in Sümpfen, also auf nassen Böden, nährstoffreich und sauer. Ein weiteres namensgebendes Merkmal sind die schwertförmigen Blätter. Die Blüte der Sumpf-Schwertlilie sieht aus, als würde sie aus drei Einzelblüten bestehen. Jeweils ein Blütenblatt, ein Staubblatt und ein Griffelblatt bilden eine Einheit, eine bestäubungsbiologisch voll funktionsfähigen Teilblüte. Um an den Nektar zu gelangen, müssen die langrüsseligen Bestäuber (vor allem Hummeln) in die Blüte kriechen. Man nennt das sehr passend „Einkriechblume“. Dabei weisen die Strichsaftmale auf den äußeren herabgebogenen Blütenblättern den Insekten den Weg.

L’iris des marais (Iris pseudacorus)

L’iris des marais pousse, conformément à son nom, dans les marais et en bord de rive, donc sur les sols humides, riches et acides. En allemand, on l’appelle « Wasser-Schwertlilie“ dont le mot „Schwert » = « épée » fait référence à la forme des feuilles. On pourrait croire que la fleur de l’iris des marais est divisée en trois fleurs solitaires. En fait, un pétale, une étamine et un carpelle forment une unité, une fleur complète au niveau de pollinisation. Pour obtenir du nectar, les pollinisateurs à trompe longue (surtout les bourdons) doivent ramper dans la fleur. Afin de trouver le bon chemin, l’iris des marais leur montre des lignes fines qui dirigent les insectes vers l’intérieur.

Schwarze Teufelskralle / Raiponce noire (Phyteuma nigrum)

Die schwarze Teufelskralle ist eine der wenigen endemischen Arten Mitteleuropas, sie wächst also nirgends sonst auf der Welt. Bei uns steht die Art auf der Vorwarnliste: Sie ist in den Mittelgebirgen auf kalkarmen Böden noch verbreitet, aber nicht häufig, sondern kommt in der Regel nur mit wenigen Individuen vor. Entsprechend groß ist die Verantwortung Deutschlands für diese Art, da ein bedeutender Teil der Weltpopulation hier zu finden ist.
Im Pfälzerwald wächst die schwarze Teufelskralle in Wiesen und an Waldsäumen. Ihr Name leitet sich von den schwarzvioletten, krallenartig gebogenen Einzelblüten ab, die in einem länglichen/eiförmigen Blütenstand am Ende des unverzweigten Stängels stehen.

Raiponce noire (Phyteuma nigrum)

La Raiponce noire est une des seules espèces endémiques en Europe centrale c’est-à-dire qu’elle ne pousse nulle part ailleurs. Chez nous, en Rhénanie-Palatinat, elle est déjà référencée sur la liste des espèces potentiellement menacées. On la trouve encore dans la montagne moyenne sur les sols pauvre en calcaire, mais pas très souvent et si on la voit, ce sont des populations de peu d’individus. Par ce fait, la responsabilité envers cette espèce est très grande en Allemagne, quand on sait que la plus grande partie de cette espèce se trouve dans ce pays. Dans la forêt du Palatinat, elle pousse dans les prés et au bord de la forêt. Son nom allemand « Teufelskralle », en français « griffe du diable » fait référence à sa fleur de couleur noir violet et de ses pétales recourbés en forme de griffe qui poussent sur un inflorescence ovale à la fin d’une tige non ramifiée.

Kleiner Klappertopf / Le Petit Rhinanthe (Rhinathus minor)

Genau wie der bereits vorgestellte Acker-Wachtelweizen zählt auch der Kleine Klappertopf zu den Sommerwurzgewächsen. Auch er parasitiert an den Wurzeln anderer Pflanzen und ist dabei nicht sehr wählerisch. Über 50 Arten aus mindestens 18 Familien zählen zu seinen Wirten. An sehr trockenen und sauren Standorten ist die Art nicht zu finden. Gegenüber Überflutungen ist der Kleine Klappertopf dagegen tolerant. Er ist eine typische Art von Kultur- und Feuchtwiesen und -weiden. Der Kelch der gelben Blüte ist unbehaart, wodurch man den Kleinen Klappertopf vom verwandten Zottigen Klappertopf unterscheiden kann. Letzterer besitzt eine gebogenen Kronröhre, die des Kleinen Klappertopfs ist gerade. Sind die Früchte reif, klappern die Samen im Inneren. Daher kommt der deutsche Name Klappertopf.

Le Petit Rhinanthe (Rhinathus minor)

Tout comme le Mélampyre des champs, le Petit Rhinanthe compte également parmi les Orobanchaceées et parasite aussi les racines des autres plantes sans être exigeant. On compte plus que 50 espèces d’au moins 18 familles qui sont parasitées par le Petit Rhinanthe. Sur les sols secs et acides, on ne le trouve pas. Cependant, il est tolérant envers des inondations et une espèce typique des prés et pâturages humides. Le calice de la fleur jaune n’est pas velu, ce qui la distingue du Rhinanthe velu. Ce dernier possède un tube courbé, celui du Petit Rhinanthe est tout droit. Quand les fruits sont mûrs, les graines claquent à l’intérieur. Par ce fait, on appelle le Petit Rhinanthe « Kleiner Klappertopf » en allemand ce qui peut être traduit par « petit pot claquant ».

Vielblättrige Lupine / Le Lupin des jardins (Lupinus polyphyllus)

Die ursprünglich aus Nordamerika stammende Vielblättrige Lupine ist mit ihren prächtigen, meist blauen Blütentrauben (seltener purpur, weiß oder rosa) und ihren handförmigen Blättern schon von Weitem zu sehen und einfach zu erkennen. Sie gilt als beliebte Garten-Zierpflanze und wurde außerdem zur Böschungsbefestigung, zur Stickstoffanreicherung in Böden und bitterstoffarme Sorten auch als Wildfutter angepflanzt. Mittlerweile ist die Art weit verbreitet und bildet auch im Grünland etablierte (neophytische) Vorkommen, die teilweise als problematisch anzusehen sind. Ihr dichter und hoher Wuchs sowie ihre, für Schmetterlingsblütler typische Fähigkeit mithilfe von Knöllchenbakterien Stickstoff im Boden zu binden, kann vor allem in mageren Grünlandgesellschaften zu nachhaltigen Veränderungen der Vegetation führen. Ein weiteres Problem ist, dass Lupinen aufgrund ihrer Bitterstoffe giftig sind und von Weidetieren ungern gefressen werden. Somit werden bei großen Beständen die Grünfuttermenge sowie die Heuqualität auf Mähwiesen gemindert. Wildschweine dagegen scheinen Lupinenbestände zu mögen, sie richten bei ihren Besuchen allerdings oft Schäden in der Grasnarbe an.

Le Lupin des jardins (Lupinus polyphyllus)

Le Lupin des jardins provenant d’Amérique du nord avec ses grappes de fleurs magnifiques, généralement bleues (plus rare pourpre, blanches ou roses) et ses feuilles en forme de main est visible déjà de loin et facile à reconnaître. Il est réputé comme plante ornementale de jardin, mais il est aussi utilisé pour renforcer les talus, pour enrichir les sols en azote ; les espèces pauvres en substances amères sont cultivées comme plante fourragère. Désormais, cette espèce est largement répandue et forme de grandes populations (néophyte) même dans les prairies qui mais elle devrait être considérée comme sujet problématique. Sa croissance dense et haute ainsi que sa capabilité d’absorber l’azote dans le sol à l’aide des rhizobactéries – ce qui est typique pour les Papilionacées – peut causer des changements de végétation durables, surtout dans les prairies maigres. Les substances amères du Lupin des jardins représentent un autre problème car elles sont toxiques et pour cela elles sont évitées par les animaux de pâturage. Cela a pour conséquence que la qualité du foin sur les prairies de fauche est réduite. Par contre les sangliers semblent aimer le Lupin, mais causent souvent des dommages dans la couche végétale.

Wiesen-Margerite / La marguerite commune (Leucanthemum vulgare)

Die Wiesen-Margerite kann auf Böden aller Art wachsen. Wie der Name schon erahnen lässt, wächst die Pflanze bevorzugt auf Wiesen, Weiden und Halbtrockenrasen. An sehr nährstoffreichen oder kühl-nassen Standorten kommt sie jedoch nicht vor, weshalb sie in der Literatur auch als Magerwiesen-Margerite bezeichnet wird. Sie ist auch eine beliebte Zierpflanze und wird oft als Garten- oder Kübelpflanze verwendet oder als Schnittblume verkauft. Der Name Margerite entstammt der sprachlichen Entlehnung aus dem französischen Wort „margeruite“ (Wortursprung aus dem Griechischen: margarítes „Perle“). Wegen der Bedeutung von „Perle“ ist Margerite seit frühester Zeit ein häufig verwendeter Frauenname. Die Margeritenarten verdanken ihren deutschen Gattungsnamen wahrscheinlich dem perlenartigen Aussehen ihrer Blumenköpfe. Einige von Ihnen werden die so genannten Margeritentage aus Erzählungen von Großeltern oder Urgroßeltern kennen, die zu Beginn des 20. Jahrhunderts stattfanden, um Spenden für wohltätige Zwecke zu sammeln. Zu diesem Anlass wurden die Straßen festlich mit Margeriten geschmückt.

Wiesen-Margerite / La marguerite commune

La marguerite commune est capable de croître sur des sols de types très variés. Comme son nom commun allemand laisse le deviner (« Wiesen-Marguerite » ; la traduction littérale serait « marguerite des champs »), c’est bien dans les champs, sur les pâturages ou encore sur les pelouses méso-xérophiles que cette plante pousse préférentiellement. Cette plante ne se retrouve pas dans les lieux très humides ou sur des sols très riches, ce qui explique aussi pourquoi dans la littérature allemande, elle est aussi qualifiée de « Marguerite de pelouses maigres » (« Magerwiesen-Marguerite »). Elle est une plante ornementale appréciée et se retrouve souvent dans les jardins, en pot ou bien chez le fleuriste, où ses fleurs coupées sont parfois vendues. Le nom de « marguerite » provient étymologiquement du grec « margarítes » qui signifie « perle ».  Et c’est pour sa signification que ce nom aurait été, depuis longtemps déjà, utilisé comme prénom féminin. C’est probablement en raison de la forme « en perle » de ses boutons floraux, que le nom de « marguerite » aurait été donné à la plante. Peut-être que certains d’entre vous ont-ils déjà entendu parler, au cours des histoires contées par des grands-parents ou même des arrières grands-parents, des « jours de la marguerite ». Ceux-ci se déroulaient au début du 20e siècle, dans le but de récolter des dons pour des œuvres de charité. En cette occasion, les routes étaient toutes décorées de marguerites !