Beinwell / Consoude (Symphytum officinale)

Nachdem wir an dieser Stelle schon einige Pflanzenarten vorgestellt haben, die besonders gut auf mageren und trockenen Standorten gedeihen, geht es heute um einen Nährstoffzeiger, der in Nasswiesen, Bruchwäldern, an Ufern und feuchten Wegrändern wächst: der Gemeine Beinwell. Seinen deutschen Namen trägt er, weil seine Rhizome früher bei schlecht heilenden Wunden oder Knochenbrüchen Anwendung fanden. Und auch heute gibt es noch einige Schmerzsalben, die Beinwellextrakte beinhalten.
Ihren Nektar behält die Pflanze übrigens vor allem langrüsseligen Insekten vor, denn er ist durch eine besondere Blütenmorphologie schwer zugänglich. Allerdings haben auch kurzrüsselige Arten einen Weg gefunden: sie stechen die Kronröhre seitlich an und brechen sozusagen in die Blüte ein. Die violetten bis purpurfarbenen Blüten sind von Mai bis in den Oktober zu sehen. Die Samenausbreitung erfolgt durch Herabfallen, Ameisentransport oder auch durch Schwimmen dank einer Luftblase in der Frucht.

Consoude (Symphytum officinale)

Suite à la présentation d’un bon nombre de plantes prospérant particulièrement bien dans des milieux maigres et secs, nous voulons vous parler aujourd’hui d’une plante indicatrice de terre riche (plante nitrophile) et de milieu humide (plante hygrophile). Elle croît dans des prairies humides, des carrs (tourbière boisée), le long des berges ou encore sur les bords humides de chemins…. Vous l’aurez peut-être deviné, il s’agit de la consoude. Son nom français, qui signifie en latin « consolider », provient de l’utilisation dans le passé de ses rhizomes pour soigner les fractures osseuses et cicatriser les plaies. Le nom allemand « Beinwell » donné à cette plante est également lié à ses utilisations médicinales. Aujourd’hui encore, il existe certaines crèmes antalgiques qui contiennent des extraits de consoude.
De par la morphologie complexe de sa fleur, la plante réserve son nectar, difficilement accessible, essentiellement aux insectes à longue trompe. Malgré cela, les insectes à trompe plus courte ont tout de même trouvé un moyen alternatif d’accéder à cette précieuse source de nourriture…en perforant la base de la corolle grâce à leurs mandibules. Les fleurs allant du violet au pourpre se laissent apercevoir de Mai à Octobre. La dispersion des graines se fait par barochorie (en tombant au sol), par myrmécochorie (transportées par les fourmis) ou encore par hydrochorie (transport par l’eau).  Dans ce dernier cas, c’est une bulle d’air enfermée à l’intérieur des graines qui permet à celles-ci de flotter et ainsi d’être disséminées.