Rainfarn / Tanaisie commune (Tanacetum vulgare)

Für die viele Blütenpflanzen-Arten und ihre Vorfahren ist es offensichtlich in ihrer jahrtausendlangen Entwicklungsgeschichte hilfreich gewesen, ihre Blütenstände zu bündeln. So sind bei den Korbblütlern viele Blüten in einem Blütenkorb zusammengefasst. Beim Rainfarn sind in jedem einzelnen Blütenk(n)opf mehr als 100 Einzelblüten vereint. Doch nicht nur das: Die vielen gelben Blütenkörbchen des Rainfarns haben sich auch noch zu einer Scheindolde, einer sogenannten Doldenrispe angeordnet. Bei den Doldenblütlern, die eine echte Dolde bilden, wie z.B. bei der Wilden Möhre, entspringen alle Blütenstiele strahlförmig an einer Stelle des Stängels und die Blüten bilden vereinigt in gleicher Höhe eine Blütenscheibe. Bei der Doldenrispe des Rainfarns münden hingegen die Stiele der Blütenköpfchen nicht an gleicher Stelle. Doch auch die Blütenkörbe schließen zu einer Blütenscheibe in gleicher Höhe zusammen. Wir haben es hier also mit zwei Arten ganz unterschiedlicher Familien zu tun, die auf unterschiedliche Art und Weise zu fast dem gleichen Blütenstand kommen: Die Dolde des Doldenblütlers und die Rispendolde eines Korbblütlers. Übrigens sind auf die Schafgarben-Arten Korbblütler, die Rispendolden ausbilden.

Tanaisie commune (Tanacetum vulgare)

Au cours de l’évolution de toute les espèces de plantes à fleurs et de leurs ancêtres, il leur semble avoir été utile de posséder des inflorescences regroupées. Ainsi, on peut par exemple reconnaître chez les plantes de la famille des Asteracées des « capitules », qui sont en fait des regroupements de nombreuses petites fleurs. Chez la tanaisie commune, chaque capitule est composé de plus de 100 fleurs uniques, regroupées. Et ce n’est pas tout, les nombreux capitules de la Tanaisie sont, de plus, regroupés en « fausses ombelles », aussi appelées « corymbes ». A l’inverse, les plantes de la famille des Ombellifères (ou Apiacées) possèdent des fleurs qui sont, elles, regroupées en « vraies » ombelles. La carotte sauvage (Daucus carota) en est un bon exemple. En ce qui concerne les ombelles, les pédoncules floraux s’insèrent tous au même point sur la tige et les fleurs sont toutes disposées sur une même surface sphérique (elles arrivent à la même hauteur). En ce qui concerne les corymbes de la tanaisie, bien que les fleurs arrivent elles aussi à la même hauteur, les pédoncules floraux partent de points différents sur la tige.
Ainsi, il s’agit donc ici de deux espèces appartenant à deux familles très différentes, qui, au cours de l’évolution, se sont retrouvées à porter des inflorescences bien similaires : les ombelles des Ombellifères et les corymbes des Asteracées. Les différentes espèces d’Achillée appartiennent d’ailleurs elles aussi à la famille des Ombellifères et portent donc des corymbes.