Kanadisches Berufskraut / Vergerette du Canada (Conyza canadensis)

Gut, dass sich die Verschwörungstheoretiker heutzutage in der Mehrzahl nicht mit wildwachsenden Pflanzen beschäftigen. Früher taten sie es und suchten nach Pflanzen, die vor dem „Berufen“ durch Hexen schützen sollten. Als vermeintlich schützendes Kraut wurde wohl überwiegend das Rauhe Berufskraut (Erigeron acris) verwendet, dessen Schwesterart, den Einjährigen Feinstrahl (Erigeron annuus), wir in der Serie schon vorgestellt haben. Alles ziemlich krude Vorstellungen, besonders wenn sie heute noch in den Köpfen von Menschen spuken. Das Kanadische Berufskraut, das wir heute vorstellen, ist im Pfälzerwald ebenso häufig zu finden wie der Einjährige Feinstrahl und die Goldruten. Die Art besiedelt hier die gleichen Biotope, vor allem Acker- und Grünlandbrachen. Auch sie stammt, wie die anderen genannten, ursprünglich aus Nordamerika und wurde im 17. Jahrhundert nach Europa eingeführt. Übrigens sind ganz viele dieser irgendwann bei uns sesshaft gewordenen Nordamerikaner Spätblüher. Das ist auch der Grund dafür, dass sie in unserer Serie erst recht spät im Sommer, aber dann regelmäßig, porträtiert werden.

Vergerette du Canada (Conyza canadensis)

Quelle bonne chose qu’aujourd’hui la grande majorité des théoriciens du complot ne s’intéressent pas aux plantes sauvages. Ce n’était pas le cas dans le passé ! En effet, ceux-ci recherchaient par exemple des plantes pour se protéger contre les „appels“ des sorcières. En tant qu’herbe soi-disant « protectrice », c’est surtout la vergerette âcre (Erigeron acris) qui aurait été utilisée. Nous avons déjà eu l’occasion de vous présenter une espèce parente de celle-ci, la vergerette annuelle (Erigeron annuus).
La vergerette du Canada que nous vous présentons aujourd’hui est dans le Palatinat tout aussi présente que la vergerette annuelle ou encore les solidages. Dans la région cette espèce colonise les mêmes biotopes, en majorité des jachères et prairies. Tout comme les autres espèces nommées précédemment, elle est aussi originaire d’Amérique du Nord et a été introduite en Europe au 17e siècle. D’ailleurs, il est intéressant de noter que bon nombre de ces espèces « nord-américaines » qui ont fini par s’établir dans nos régions sont des plantes à floraison tardive. Cela explique pourquoi au cours de notre série de portraits floraux elles n’apparaissent que maintenant, à la fin de l’été … tardivement … mais plus régulièrement !