Indisches Springkraut / Balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera)

Wie es der Name schon sagt, ist das Indische Springkraut keine ursprünglich heimische Art. Die imposante Pflanze stammt aus dem westlichen Himalaya und wurde im Jahr 1839 nach England gebracht. Seither wurde sie von Gartenfreunden und Imkern in alle Teile Mitteleuropas verschleppt.
Im Pfälzerwald finden wir sie vielerorts an Bachrändern, an zumindest zeitweise nassen Gräben, am Rand von Nasswiesen und in entsprechenden Brachen. In einigen Tälern haben sich Massenbestände entwickelt, die im August und September landschaftsbestimmend sind. Dieses sehr dominante Auftreten in der Sommerzeit führt dazu, dass Indisches Springkraut von einigen Fachleuten als extrem invasiver und sehr problematischer Neubürger im Pflanzenreich (Neophyt) bewertet wird. Schnell kommt dann auch der Ruf nach Bekämpfung der Pflanzen auf. Abgesehen davon, dass der Erfolg von Bekämpfungsmaßnahmen zweifelhaft erscheint, sollte man sich immer auch fragen, was damit eigentlich geschützt werden soll und mit welchen Folgen für die Umwelt. Die Orchideenwiesen mit Breitblättrigem Knabenkraut im Pfälzerwald, um ein Bespiel zu nennen, können nur erhalten werden, wenn es hier weiterhin naturverträgliche Landwirtschaft mit extensiv genutzte Mähwiesen gibt. Das Indisches Springkraut ist dann Teil dieser Kulturlandschaft, u.a. zum Nutzen von Hummeln, die zu den häufigsten Blütenbesuchern gehören.

Balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera)

Rien que le nom de cette plante trahit que cette espèce ne fait pas partie de la flore locale. Cette plante imposante est originaire de l’Himalaya occidentale et a été importée en Angleterre dans l’année 1839. Toute de suite, elle a été répandu par les jardiniers et les apiculteurs dans toutes les régions de l’Europe centrale. Dans la forêt du Palatinat, on la trouve au bord des ruisseaux, le long des prairies et aux jachères humides. Dans quelques vallées on en trouve des masses qui dominent le paysage aux mois d’août et de septembre. C’est pour cette raison que quelques experts la catégorisent la Balsamine de l’Himalaya comme plante extrêmement invasive et problématique car il s’agit d’un néophyte. Rapidement, ils réclament la lutte contre cette plante. Mis à part le fait que le succès de cette lutte semble douteux, il faut également se demander ce qu’on veut protéger par cette mesure et avec quelles conséquences pour l’environnement. Les prés d’orchidées avec p. ex. ses Orchis de mai peuvent seulement être préservés si l’on continue l’agriculture respectueuse de la nature avec des prairies de fauche utilisées d’une manière extensive. La Balsamine de l’Himalaya sera partie de ce paysage culturel au bénéfice des bourdons qui sont les visiteurs les plus assidus.