Gamander-Ehrenpreis / Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys)

Ehrenpreis-Arten gibt es hierzulande eine ganze Menge. Einige sind klein und unauffällig und tragen einzelne Blüten in den Achseln der Blätter. Andere sind größer und erfreuen uns mit reichlich Blüten, in Blütenständen, die von den Blättern abgesetzt sind. Zu Letzteren gehört der Gamander-Ehrenpreis, der in Südwestdeutschland weit verbreitet ist und in der Pfalz auf keiner mageren Wiese fehlt. Wir Pflanzenkundler müssen die verschiedenen Arten auch in vegetativem Zustand erkennen können, denn nicht immer ist es möglich, ein Biotop zur Blütezeit jeder Art zu begutachten. Der Gamander-Ehrenpreis macht es uns dabei sehr leicht, denn er besitzt am Stängel zwei sich gegenüberstehende Haarleisten, die ihn zusammen mit den Blättern, die an Gamander-Arten erinnern, unverwechselbar machen.  Die Blüten aller Veronica-Arten sind sich untereinander ähnlich. Man erkennt sie an ihrer charakteristischen spiegelsymmetrischen Form und den nur zwei seitlich abstehenden Staubblättern. Die Kapseln, in denen sich die Samen befinden, liefern wichtige Merkmale zur Bestimmung der jeweiligen Art.

Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys)

De nombreuses espèces différentes de Véroniques se retrouvent dans notre pays. Certaines sont petites et passent inaperçues ; elles portent des fleurs solitaires à l’aisselle de leurs feuilles. D’autres sont plus grandes et leurs nombreuses fleurs en inflorescences, qui sont portées à l’aisselle des feuilles (les fleurs dont dites en « grappes axillaires »), font tout notre bonheur. Parmi ces dernières se retrouve également la Véronique petit-chêne, très répandue dans l’Allemagne du Sud-Ouest, et qui ne manque à l’appel sur aucune des prairies maigres de la Pfalz. Nous autres botanistes, nous nous devons aussi de savoir reconnaître ces espèces différentes de Véronique à leur stade végétatif, car il n’est pas toujours possible de visiter les biotopes lors de la floraison pour vérifier chaque espèce. La Véronique petit-chêne nous facilite cette tâche, car elle possède sur sa tige, des paires de trichome opposés, critère qui de pair avec la forme reconnaissable de ses feuilles qui ressemblent à celles des Germandrées, en font une espèce que l’on ne peut confondre avec d’autres ! Les fleurs de l’ensemble des espèces de Véroniques se ressemblent fortement entre elles. On les reconnaît à leur forme caractéristique, due à la symétrie bilatérale, ainsi qu’à leurs étamines, au nombre de deux et orientées vers l’extérieur.  Les capsules, au sein desquelles se trouvent les graines, peuvent quant à elles nous livrer de précieuses informations qui permettent l’identification et la distinction des différentes espèces entre elles.