Fieberklee / Trèfle d’eau (Menyanthes trifoliata)

Heute stellen wir euch die Blume des Jahres 2020 vor: den Fieberklee. Beide Namensteile sind irreführend. Denn weder gehört die Pflanze zu der Kleearten, noch kann sie Fieber senken. Zumindest lässt sich Letzteres nicht anhand ihrer Inhaltsstoffe nachvollziehen. Der zweite deutsche Name lautet Bitterklee, und dieser ist passender, denn Bitterstoffe enthält diese Art reichlich.Der Fieberklee besitzt eine besondere Anpassung an das Leben im Übergangsbereich von Land zu Wasser. Er kann nicht nur terrestrisch wachsen, sondern auch schwimmend bis in die Flachwasserzone hinein. Bevorzugte Lebensräume sind Quellsümpfe, Bruchwälder, Zwischenmoore und die Ränder von Hochmooren. Dort bereitet er anderen Arten den Boden, indem er als Pionierpflanze zur Verlandung beiträgt und seinen Wuchsort später nachfolgenden Pflanzenarten überlässt. Besonders charakteristisch sind die in Trauben angeordneten weißen Blüten, welche mit Fransen ausgestattet sind. Diese dienen als Sperrhaare für kleine Insekten, denn Bestäuber sind Hummeln und andere Bienen. Da seine Lebensräume durch Entwässerungsmaßnahmen schwinden, zählt der Fieberklee zu den gefährdeten Pflanzenarten und gilt nach dem Bundesnaturschutzgesetz als besonders geschützt. In Rheinland-Pfalz kann man ihn z.B. noch in den Moorgebieten des südlichen Pfälzerwaldes und des Hunsrücks finden.

Trèfle d’eau (Menyanthes trifoliata)

Aujourd’hui nous vous présentons la fleur de l’année 2020 : le trèfle d’eau (en allemand, la traduction littérale serait « le trèfle contre la fièvre »). Pourtant, en ce qui concerne son nom allemand « Fieberklee », il porte à confusion ! En effet, cette plante n’est ni un trèfle, ni un remède pour traiter la fièvre. En tout cas, l’étude de ses constituants n’a jamais permit de prouver son effet antipyrétique. Son deuxième nom allemand est « Bitterklee » (la traduction littérale serait « trèfle amer »), nom qui est lui plus approprié à cette espèce qui contient de nombreuses substances amères. Le trèfle d’eau possède des capacités particulières pour s’adapter au milieu de vie semi-aquatique. Ainsi, s’il est capable de croître sur terre, il peut aussi se développer sous forme flottante, jusque dans les zones d’eau peu profonde. Ses habitats favoris sont les marais et les marécages, les marais de transition et les bordures des tourbières. C’est dans ces milieux, en tant que plante pionnière, qu’il prépare le sol pour l’arrivée d’autres plantes, en modifiant notamment les conditions pédologiques (du sol). Ses fleurs blanches, organisées en grappes, sont une des caractéristiques permettant de reconnaître cette plante. Celles-ci sont bordées de longs poils blancs qui forment un piège à insectes pollinisateurs tels que des bourdons et autres abeilles. Ses habitats étant en forte régression, suite à la mise en place des mesures de drainage des eaux, cette plante fait par conséquent partie des espèces en voie de disparition ; selon la Loi fédérale allemande sur la protection de la Nature, elle est considérée comme une espèce fortement protégée. En Rhénanie-Palatinat, cette plante est encore présente dans les zones marécageuses du Sud de la forêt du Palatinat ainsi que dans le Hunsrück.